LA PRESSE- DISQUES

Guillaume Costeley Mignonne allons voir...

COSTELEY 27 Songs • Bruno Boterf, cond; Ludus Modalis • RAMÉE 1301 (71:54 

Guillaume Costeley (c.1530-1606) is not the most well known of the 16th-century French composers of song. Nothing is known of his life before his arrival in Paris about 1554. He entered the service of Henry II and his three sons, all of them successors to the throne who added little to its stature, the young Charles IX being the one he tutored. Virtually all of his work survives in a single publication of 1570, which began with a long dedication containing a valuable analysis of his music. He married that year and moved to Normandy, though remaining in the king’s service.

This is the only full disc devoted to him in my collection, consisting of 27 tracks including five instrumental selections (all brief except for one running five minutes). A Sei Voci recorded a full disc for Erato in 1988 (not issued here), but half of the contents overlap this disc and seven others are heard, including the Latin-texted Audite caeli. By my count 14 of the 27 tracks have never been recorded before, but the other 13 include the most popular of his songs, Mignonne allons voir si la Roze, recorded over a dozen times. As an indication that some effort has been made to explore the unrecorded songs, there are at least 19 songs recorded elsewhere that are not included here, including the very popular Allons gay, gay bergers, recorded at least nine times. The songs heard here are varied from serious to comic, in addition to categories such as martial and civil. The notes are helpful in characterizing the songs.

Boterf and this ensemble have been heard recently in music of Lassus (Fanfare 35:6) and Le Jeune (34:6). The seven singers are caught up close, so individual voices are audible. Janequin and Sermisy are just about the only composers of 16th-century French song that enjoy a whole disc to themselves, so Costeley is now in rarified company. This program certainly does him credit, and specialists will grab it without hesitation. J. F. Weber   Fanfare Magazine 2013

Roland de Lassus Années de jeunesse

Roland DE LASSUS 
(ca. 1531-1594)

BIOGRAPHIE MUSICALE VOL. 1 – ANNEES DE 
JEUNESSE

LUDUS MODALIS, Bruno BOTERF (ténor et direction)

 

2011- DDD- 56’14- Texte de présentation en français, néerlandais, anglais et allemand- Musique en Wallonie- MEW 1158

 

 

Crescendo 

 

La biographie de Roland de Lassus commence par le mystère planant autour de l’année de sa naissance (1530 ? 1532 ?). S’ensuit un « enlèvement » de l’enfant (souvent « romancé » mais probablement arrangé contre compensation financière) qui, pour sa belle voix, est mené de Mons à Milan en passant par Mantoue et Palerme, au service de Ferrante Gonzague. Au cours de ces années de service princier, il se forme et s’imprègne des techniques de composition et du répertoire italien avant de gagner Naples (1549), où il se familiarise avec la commedia del’arte. Après un an passé là, il atteint le rang prestigieux de maître de chapelle de l’église Saint-Jean de Latran mais quitte cependant l’Italie en 1553 pour visiter ses parents malades à Mons -il les trouve morts à son arrivée.

Il part ensuite pour quelques « errances » (de l’Angleterre à Anvers en passant par la France) avant d’entrer au service d’Albert V de Bavière, à Munich. Des pérégrinations et expériences multiples de ces années de jeunesse, le compositeur tire un certain nombre d’oeuvres subtiles et magnifiques que nous propose ici l’ensemble Ludus Modalis, parfaitement juste de style- et d’intonation, comme il se doit. On se délecte de l’écriture (ou plutôt des écritures) du polyvalent Lassus qui fait montre d’une grande maîtrise des langues -dans sa musique mais aussi et surtout dans sa correspondance- et des différentes styles de son temps. On note toutefois la prédominance d’une esthétique italienne sérieuse sur des textes souvent magnifiques de Pétrarque et de ses suiveurs que le musicien illustre de madrigalismes (ce qui n’échappe pas aux chanteurs) et de références signifiantes à son propre nom (italianisé, « Lasso » signifie aussi « las, mélancolique », possibilité d’interprétation sur laquelle le Montois joue à merveille). Premier volume d’un portrait qui en comptera cinq, ces « années de jeunesse » augurent d’une série de haute tenue. A suivre…

Nicolas Derny

 

Roland DE LASSUS (ca. 1531-1594)

BIOGRAPHIE MUSICALE VOL. 1 – ANNEES DE JEUNESSE

LUDUS MODALIS, Bruno BOTERF (ténor et direction)

2011- DDD- 56’14- Texte de présentation en français, néerlandais, anglais et allemand- Musique en Wallonie- MEW 1158

Son 10 - Livret 10 - Répertoire 10 - Interprétation 10

LASSUS 15 vocal works • Bruno Boterf, dir; Ludus Modalis • MUSIQUE EN WALLONIE MEW 1158 

=This selection is valuable for its illustration of the varied forms that the composer had published by the age of 25. One of these motets was recorded long ago, Peccavi quid faciam tibi (a text from Job, though not one of the later set of nine lessons), and Audi dulcis amicawas recorded more recently by Detlef Bratschke. The secular works are harder to track down, but a quick check of the current Bielefelder Katalog shows only En espoir vis. Hence this gives us an unaccustomed hearing of the earliest works published by the composer. The singing of the six-member ensemble (Bruno Boterf is one of the six) is elegant, beautifully balanced, and expressive. It will be interesting to see how the other four programs unfold as the prolific composer’s work is summed up on five discs. The package is of normal size, but it is a bound book of 54 pages very attractively laid out. Recommended for Lassus lovers. J. F. Weber Fanfare Magazine 2012This program of five motets, eight Italian songs, and two chansons forms the first of five discs that will illustrate the life of Orlandus Lassus (c.1531–94), the last and greatest of a line of Franco-Flemish composers who dominated the musical life of Western Europe for a century and a half. Some call him the greatest composer of his generation, since his output is more diverse than that of Palestrina and certainly that of Victoria. Lassus composed 58 Masses, well over 500 motets, and hundreds of songs in four languages. This first period of his life extends to 1556, the peripatetic years that ended with his appointment at the court of Munich. Almost all of these pieces were published in 1555 and 1556, and the notes offer an excellent and readable chronology of these years. The wonder is that his output will be exemplified in this “musical biography” in the course of less than five hours, surely only a sampling.

Dix pseaumes de David, Claude Le Jeune

 

   

L'Organiste n° 293 (07.2011)
[...] Les discophiles, mélomanes, chefs de choeur et chanteurs seront curieux de connaître ces nouvelles versions de Psaumes que Bruno Boterf et son Ensemble interprètent en connaissance de cause, avec autant de persuasion que de ferveur et d'intériorité.

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www.fanfaremag.com (14.06.2011)
[...] Recommended, for musical and performance excellence.

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Classica n° 132 (mai 2011). 4 Étoiles       

[...] La netteté de la prononciation du texte, jointe au choix de tempi souples et mesurés, rend la progression d'un psaume à l'autre particulièrement impressionnante.

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www.klassiekezaken.nl (23.05.2011)
[...] Bruno Boterf en zijn bijzonder homogeen zingende Ludus Modalis geven ons robuuste verstaanbaarheid van de expressieve psalmteksten, waaruit Le Jeune steeds nieuwe harmonische wendingen en melodische versieringen wist te toveren. [...]

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http://magazin.klassik.com (21.04.2011) 
[...] Ein wirklich gelungener Blick auf sehr spezielles Repertoire.

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www.musikzen.fr (15 avril 2011)
[...] Les voix à la fois brillantes et profondes de Ludus Modalis rendent justice à ces suppliques et à ces louanges, en traduisant les convictions de Claude Le Jeune : le talent et la sensibilité des interprètes font de ce répertoire, qui pourrait s’avérer austère, des récits profondément humains dont le sens passe par les sens.

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Diapason n° 589 (mars 2011). Diapason d'Or  

[...] Bruno Boterf et ses chanteurs confirment leur remarquable individualité : sonorité scintillante et solennelle, déclamation d'un ensemble parfait. [...]

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www.passee-des-arts.com (17.02.2011)
[...] Je vous recommande donc chaleureusement l’acquisition de ces Dix Pseaumes de David de Claude Le Jeune, un enregistrement qui s’impose sans mal comme un incontournable de toute discothèque de musique Renaissance et confirme les éminentes qualités de Ludus Modalis. [...]

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www.resmusica.com (14 mars 2011)
[...] Une réalisation et une parution de premier plan recommandée à tous les amateurs de musique vocale de la Renaissance. [...]

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L'éducation musicale (8 mars 2011)      
[...] avec autant de force de persuasion que de ferveur et d’intériorité.

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www.concertonet.com (6 février 2011)      
[...] En tout cela, l’interprétation est parfaite. Une telle précision exige un enregistrement d’une bonne qualité sonore. C’est le cas, la résonance de l’église de Chambray, jamais réverbérée, prêtant au chant une ampleur heureuse. [...]

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LE JEUNE 10 Psalms of David • Bruno Boterf, dir; Ludus Modalis • RAMÉE 1005 (75:28)

Calvinism in France, like the early Lutheran Church in the German States, provoked a reassessment of liturgy in musical settings. Simplicity was the watchword, so as to facilitate performance and understanding by the congregation. This led to a general application of homophony, rather than polyphony, often applied to simple, traditional melodies, and written in the vernacular, rather than Latin. As might be expected, much of the effort expended on meeting these demands for religious material produced workmanlike results. An occasional composer rose above these limitations, however, creating early Protestant Gebrauchmusik that was also art.

Claude Le Jeune certainly did so, in his 1564 10 Psalms of David. A Huguenot collection, dedicated to two Calvinists, it demonstrates a wholehearted embrace of Calvin’s statement in the Genevan Psalter that music “has a secret and almost incredible power to move our hearts in one way, or another.” To achieve this, Le Jeune used Goudimel’s largely homophonic motet model. (The latter published 67 psalm settings in eight volumes before 1566.) But where Goudimel quoted as cantus firmus or paraphrased Genevan melodies, Le Jeune chose to create his own. I disagree with Jacques Feuillie’s liner notes that the composer “completely disregards” the “common chant.” Rather, as the opening of Psalms 135 and 88 strikingly demonstrate, Le Jeune deployed sequences of harmonic intervals from the chanson tradition of which he wrote many distinguished examples, in a framework that sustained his own gift for emotive melody. The dactylic rhythms of the French language are transformed into dotted musical cells, providing contrast to more foursquare material; the one-on-one setting of the literal text, as Calvin required, has the side effect of freeing Le Jeune from the repetitive forms of standard verse.

To the average early-music listener, the result might sound like a French equivalent of the declamatory style evolved by the Florentine Camerata. Not surprisingly so. That the latter formed just a few years after Le Jeune joined the Académie de musique et de poésie is not a coincidence.

Artur Thomas, in an ode accompanying the publication of Le Jeune’s 1603 Le Printemps, referred to the composer’s “sweet harmony” and to the “variety and vivacity of his rhythms,” qualities that Allan Atlas, in his far more recent Renaissance Music, heartily seconds: “The meter—if one can speak of it—is extraordinarily fluid,” and the entirety is “the epitome of Gallic wit and grace.” Similar comments can be made about this collection of Calvinist psalm settings, nearly 40 years earlier. Psalm 98 has indeed a rare sweetness, fit for its exalted text, and the vivid, ascending phrase to “Cors & Clairons soyent esclatans” is wittily emphasized by descending two-note repeats on “cors,” madrigalizing them briefly into cors de chasse, or hunting horns. True, the general tone of these works is understandably more serious, but it is still extraordinary how much textural variety Le Jeune can find in a simple homophonic setting through the use of repetition, pauses, apparent changes of key, shifts in interior parts or in the bass, changes to pace, melismatic phrases all the more successful for being rare, etc. Within its self-imposed limits, this is sacred music of a very high order.

The performances are its match. Bruno Boterf, whom I previously reviewed leading the Namur Chamber Choir in sacred music by Henry Du Mont (Ricercar 293), is probably best known for his two decades spent as a member of the Clément Jannequin Ensemble, ending in 2007. He formed Ludus Modalis more recently as a 12-voice ensemble, heard here with seven voices spread across the four vocal divisions (one alto). The balance of voices and their blending is exceptional, as is the group’s subtle emphasis on one part or another to maintain clarity and momentum. Though the texts are only provided in the original French (English Bibles are, after all, ubiquitous, and if you lack for one, try a hotel room), the enunciation is lucid and easy to follow. Rhythms are exact, much as you’d expect. Very occasional accompaniment is provided by Yannick Varlet on harpsichord or organ. It is kept deliberately to a single note-line, and furnishes the only criticism I have of this recording. While the organ discreetly reinforces the lower frequencies, the harpsichord simply vanishes behind the group’s vocal textures. Otherwise, sound is both close and bright.

Occasional selections of Le Jeune’s psalm settings have been recorded in the past, but I know of nothing currently available that offers the entire group of 10. Recommended, for musical and performance excellence. Barry Brenesal

This article originally appeared in Issue 34:6 (July/Aug 2011) of Fanfare Magazine.

Deux coeurs aimants, Paschal de L'Estocart

 

 

 

 

 

 

 

Diapason d'or : "Ecrites de trois à sept voix, ces pages sont magnifiées par l'approche fervente de Ludus Modalis, à un ou deux chanteurs par partie. Mieux qu'un réveil : une appropriation, sous la conduite toujours avisée de Bruno Boterf. Dans la très parcimonieuse discographie de cet auteur entre tous original, le nouvel album fait désormais figure de référence."                           

                                                                                       Roger Tellart, Diapason, juin 2007

**** Monde de la Musique : "C'est l’intérêt de cet enregistrement de présenter les deux facettes du compositeur, auxquelles la richesse de timbre de Ludus Modalis et la vie interne de toutes les parties du chant confèrent une présence remarquable.

La pâte sonore de Ludus Modalis, mi-choeur, mi-ensemble vocal, est saisissante dès la première pièce, avec les jeux savoureux de fausses relations ou de rencontres harmoniques inattendues entre la basse et les autres parties. L’aisance des phrasés, le naturel des respirations permettent de percevoir avec clarté les phrases musicales, jusque dans les passages les plus serrés (comme les Psaumes ou le vaste Suzanne un jour), alors que les tutti homophones sont sans raideur et respirent eux aussi comme dans le très réussi Hélas mon Dieu."

 

Marc Desmet, Le Monde de la Musique, juin 2007

 

 "Voici un disque qui transportera au septième ciel toute oreille un tant soit peu esthète, en constituant la manière idéale de découvrir la musique de ce compositeur français méconnu du XVIème siècle. L’ensemble vocal Ludus Modalis sert ces compositions somptueuses avec la passion de la conviction. Justesse des intonations, expressivité des voix, ces chanteurs captent et restituent la vie chaleureuse, émouvante et tendre qui émanent de ces pièces."

 

Plain Chant Suisse, 2007

 

"Le vrai plaisir vient de la manière avec laquelle les dix chanteurs de Ludus Modalis interprètent cette musique : bien sûr entièrement a capella, parfois à un chanteur par voix, parfois à plusieurs. Ils maîtrisent l'art de l'intonation pure jusqu'à la perfection, ce qui baigne l'auditeur en permanence dans un bain de sons bienfaisants, mais ne craignent pas d'apporter une couleur personnelle, de telle sorte que cela n'est jamais stérile."

 

Frits van der Waa, De Volkskrant, Kunst & Cultuur,2007, Hollande

 

"Le résultat donne un enregistrement merveilleux : il est difficile de départager ce qui est le plus admirable, la musique ou l'interprétation. C'est la combinaison des deux qui fait de ce disque un vainqueur. La musique est de première classe : avec la manière dont l'Estocart a mis les textes en musique ainsi que son talent à utiliser les règles de composition de son temps pour exprimer le sens de ces textes. L'ensemble est de première classe: l’intonation est parfaite, le mélange et l'équilibre des voix de l'ensemble est excellent. La flexibilité rythmique, la variété de nuances et le rendu du texte sont totalement admirables."

 

Johan van Veen, musicweb-international, 2007

"Les chanteurs ont non seulement réussi l'équilibre entre homogénéité et individualité des registres au sein des différents morceaux, mais proposent également des dynamiques toujours renouvelées et une grande variété de couleurs. En résumé, une interprétation de première classe et un enrichissement pour le répertoire."

Georg Henkel, musikansich.de 2007 

"L'ensemble mixte a capella, Ludus Modalis, dirigé par Bruno Boterf, est spécialisé dans la musique de cette période et chante avec passion et autorité. Leur intonation est parfaite et leur son est pur et naturel."

 

                                                                                   Stephen Eddins, allmusic.com, 2007

Une Messe pour la Saint-Michel et tous les saints anges

****Le Monde de la Musique : A l'unisson ou revendiquant différents degrés d'indépendance (comme parfois le serpent de Michel Godard), les voix de Bruno Boterf (taille), Vincent Bouchot (basse-taille) et François Fauché (basse-taille également) sont de toute beauté.

                                                 Michel Roubinet, Le Monde de la Musique, juillet-août 2005

 

"L'ensemble dégage un véritable sentiment de fraîcheur. L'accompagnement au serpent, toujours risqué tant les sources historiques sont fragmentaires, est une belle réussite née de l'unité de ton entre l'ensemble vocal sobre et juste et l'instrument liturgique".                                           

                                                                               David Loison, Répertoire, octobre 2005

 

"L'écoute pourra s'avérer austère, rude parfois, à l'image de ce plain-chant à la conduite lente et grave, impression accentuée par le soutien massif du serpent. L'orgue contribue alors à relancer le discours en jouant sur les couleurs âpres de l'orgue, grâce notamment à son tempérament mésotonique Autre point fort de cet enregistrement, la pratique du contrepoint sur le livre. Ecoutez par exemple le Graduel ou l'Alleluia: nous voici plongés dans un univers sonore absolument saisissant, rare, parce que sans doute plus sensible."

                                                                          Sylvain Gasser, classicstodayfrance, 2005